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Le régime pesco-végétarien est-il bon pour vous ?

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Le pesco-végétarien n’est pas un nouveau signe du zodiaque, bien qu’il ait un point en commun avec le signe du Poisson. Les deux mots sont issus du mot latin signifiant poisson. Si vous êtes poisson, cela signifie que votre naissance a eu lieu sous une constellation qui ressemble, d’après les anciens Babyloniens, à deux poissons.

Si vous êtes pesco-végétarien, cela signifie que vous consommez du poisson et d’autres produits de la mer, mais pas de volaille, bœuf, porc ou autres viandes animales. Les pesco-végétariens peuvent également intégrer des œufs et des produits laitiers dans leur régime. Les aliments végétaux comme les fruits, les légumes, les céréales, les noix, les graines et les légumineuses (et le chocolat, bien sûr) complètent le régime pesco-végétarien.

Bienfaits de la consommation de poisson pour la santé

Le régime pesco-végétarien n’est pas un régime végétarien, car il intègre de la chair animale. Néanmoins, il bénéficie également d’une bonne réputation pour ses bienfaits sur santé. Les personnes qui consomment plus de poisson ont moins de risques de cancer, maladies cardiaques, maladie d’Alzheimer et dépression. Il n’est pas étonnant que les agences de santé publique comme l’Organisation mondiale de la Santé recommandent d’intégrer du poisson dans votre régime au moins deux fois par semaine.

Bien que les régimes à base de végétaux présentent de nombreux avantages pour la santé,

les sources végétales de protéines ne sont pas aussi riches en acides aminés essentiels que les sources animales. Plus particulièrement, les protéines animales ont l’avantage pour la formation et l’entretien de la masse musculaire maigre. Un régime centré sur les végétaux et incluant du poisson peut apporter le meilleur des deux mondes : des protéines de grande qualité, sans les risques pour la santé qui accompagnent les régimes riches en viande.

Contrairement à la viande rouge et aux produits laitiers riches en matières grasses, le poisson contient généralement peu d’acides gras saturés. De plus, il peut être une bonne source d’acides gras oméga-3, qui sont relativement rares dans le bœuf, le porc et la volaille. Un régime plus pauvre en acides gras saturés et plus riche en acides gras oméga-3 peut aider à réduire l’inflammation, et des bienfaits ont été démontrés pour le cœur, le cerveau, les articulations, la fonction immunitaire et même l’humeur !

L’un de ces acides gras oméga-3 (DHA) est particulièrement important pour le bon développement du cerveau chez l’enfant, la rétine et la fonction neurologique. Les femmes enceintes et allaitantes qui consomment plus de poisson ont tendance à avoir des bébés en meilleure santé. Les produits de la mer sont également la principale source alimentaire de vitamine D, qui aide à maintenir des os et des dents solides. De plus, les produits de la mer, en particulier les crustacés, sont généralement une bonne source de zinc, iode et sélénium (un important antioxydant).

Mercure et autres contaminants dans le poisson

À côté des avantages nutritionnels uniques des produits de la mer, se trouvent également quelques préoccupations. Certains types de poissons, en particulier le maquereau roi, le marlin, l’hoplostète orange, le requin, l’espadon, les malacanthidae, le thon jaune et le thon obèse, peuvent contenir des niveaux élevés de mercure et de PCB, qui s’accumulent dans ces gros poissons avec le temps.

Limitez votre consommation de ces poissons à une à deux fois par mois (ou évitez-les complètement si vous êtes enceinte ou l’envisagez). Mais ne laissez pas la crainte du mercure et d’autres contaminants vous empêcher de profiter des bienfaits pour la santé d’un régime pesco-végétarien. Éviter les poissons de variétés les plus problématiques peut réduire le danger, et des études ont démontré que les bénéfices de la consommation de poisson sont largement supérieurs aux risques potentiels.

Enfin, beaucoup d’entre nous souhaitent prendre en considération l’impact environnemental de nos choix alimentaires. Bien que le régime vegan (qui n’intègre aucun produit animal) présente la plus faible empreinte carbone, un régime pesco-végétarien est quasi équivalent à un régime végétarien en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

Références :

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    Biomarkers: Scientific Update. Cardiol Res Pract. 2018 Mar 14;2018:4762575.

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